L' A U T O R O U T E A4 ET a u t r e
s p o è m e s
© Site officiel de Linda Maria Baros.
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contacter l’auteur/l'éditeur pour toute demande de traduction.
le
20 juin 2009
15h - 16h30
Parution de nouveau recueil
L’Autoroute A4 et autres poèmes
de
Linda Maria
Baros
Cheyne
éditeur
juin 2009 - séance de dédicaces
Marché de la poésie, Paris - Stand A2
La quatrième de couverture
Linda Maria Baros
:
"... je me suis frottée aux pyramides de vodka
et
aux mains de tes grands hommes
- comme un chat qui se frotte au manuel
d’électricité..."
"J’ai dit dès le départ de cette chronique
que
L’Autoroute A4 de Linda Maria Baros provoque un choc par sa
violence, sa désinvolture, ses paroxysmes, les excès d’une rhétorique qui use de
la métaphore comme d’une kalachnikov."
Charles Dobzynski, « Les Quatre
vents de la poésie. Femmes du monde : Sylvia Plath, Maram al-Masri, Sapho et
Linda Maria Baros », in Europe, n° 967-968, novembre-décembre 2009,
Paris, France.
Linda Maria Baros
La poésie de l’Autoroute A4
Lorsque j’écris, j’emprunte toujours, il va de soi,
l’Autoroute A4. Cette page format A4 - underground textuel, underground intime -
que j’ai longtemps sillonnée en compagnie des motards, globe-trotters dépendants
de la vitesse, qui se laissent toujours prendre au piège du labyrinthe poétique,
entre le macadam et le ciel. La vie dans ce labyrinthe n’est qu’un simple effet
de tunnel ; le fil d’Ariane se dérobe à chaque tournant. Et, pourtant, lorsque
j’écris, je ne projette ni de conduire le lecteur vers la sortie, ni de le
transformer en quelque motard prisant la vitesse et la folie. J’aimerais tout
simplement forger dans son cœur une plus grande cylindrée, lui faire une place
entre le guidon et les deux roues.
Femina.ch
L’Autoroute A4 et autres poèmes, de Linda Maria
Baros
par Julien Burri
Rythme endiablé -
Baros, la rebelle
Cette jeune poétesse, née en 1981 en Roumanie et
vivant à Paris, aime associer les mots les plus triviaux et les plus raffinés.
Son langage est tout aussi bondissant qu’une Harley lancée à toute berzingue,
avec un goût de l’association inattendue, et en même temps une oreille musicale,
sensible à l’harmonie. Chez elle, le matin est «jaunâtre comme la pisse, dans de
petits lingots d’ambre». Des mots crûs et recherchés, pour décrire son terrain
de jeux favori: la ville contemporaine. Ses «crocs de béton poussent», et ses
mendiants «sucent leur index, tout en dormant, comme des
enfants».